Découvrez la 6ème édition du Baromètre Absentéisme Verlingue
Baromètre Absentéisme Verlingue : le niveau d’absentéisme se stabilise à un niveau élevé mais son coût explose pour les entreprises
Le courtier en assurance Verlingue, filiale du Groupe Adelaïde, publie aujourd’hui la 6ème édition de son Baromètre Absentéisme, qui révèle une stabilisation du taux d’absentéisme à 5,9% au premier semestre 2024. Des chiffres en ligne avec 2023 mais toujours très au-dessus des niveaux d’avant Covid (+20% par rapport à 2019). Ce niveau élevé d’absentéisme impacte de plus en plus fortement les entreprises :
- L’inflation des salaires fait grimper de près de 10%le coût par salarié absent, surtout chez les jeunes.
- Les évolutions réglementaires annoncées concernant les indemnités journalières pourraient alourdir les charges des entreprises
- La prévention devient un levier indispensable pour mener des politiques de réduction de l’absentéisme
Un absentéisme stabilisé à un niveau supérieur de 20 % au niveau pré-covid
Au premier semestre 2024, le taux d’absentéisme dans les entreprises atteint 5,9 %, marquant une légère hausse par rapport à l’année précédente (+2 %), toujours largement supérieur aux niveaux d’avant la pandémie (+20 % par rapport à 2019). Comme l’an dernier 30,1 % des salariés ont été absents au moins un jour mais les salariés qui se sont absentés une seule fois ont connu des durées d’absence plus longues en 2024 qu’en 2023. Donnée préoccupante, les salariés sont de plus en plus exposés aux arrêts longs : 6,6% (+5% par rapport au S1 2023) d’entre eux ont été arrêtés plus d’1 mois au cours du 1er semestre 2024.
Un absentéisme de fréquence qui inquiète car il désorganise davantage les entreprises
La gravité des arrêts est toujours de 19,2 jours par absence, mais la fréquence de ces arrêts a légèrement augmenté, atteignant 1,55 arrêt par salarié (+3 %). Cette tendance est principalement portée par les salariés ayant des absences répétées (qui ont été absents 4,16 fois en 2024 contre 3,89 fois en 2023). De même, les arrêts courts (d’un à sept jours) continuent d’augmenter (+5%), avec une moyenne de 1,53 arrêt court par salarié absent au premier semestre 2024.
Les grandes tendances observées en 2024, notamment en ce qui concerne les causes et la saisonnalité de l’absentéisme, sont similaires à celles de 2023. Les projections pour l’ensemble de l’année 2024 permettent d’estimer un taux d’absentéisme de 5,8 %, comparable à celui de l’année précédente (5,7% en 2023).
Une hausse significative du coût de l’absentéisme pour les entreprises
L’augmentation générale des salaires et la reprise de l’inflation contribuent fortement à la hausse du coût par salarié absent. Cet effet mécanique se double d’un effet structurel lié à l’augmentation des arrêts courts. Entre le premier semestre 2023 et le premier semestre 2024, ce coût a progressé de 10 %, retrouvant ainsi les niveaux de 2022. Ce renchérissement touche particulièrement les jeunes salariés, avec une hausse de 17 % du coût par salarié pour les moins de 25 ans, et de 13 % pour ceux âgés de 26 à 39 ans. Les entreprises doivent ainsi composer avec des charges de plus en plus élevées en matière de maintien de salaire et de prévoyance.
« Les résultats de ce baromètre montrent qu’au-delà de la stabilisation apparente, l’absentéisme demeure sur un plateau élevé et impose une pression accrue sur les ressources des entreprises. Cette situation met en lumière l’importance d’une prévention renforcée et de dispositifs adaptés pour anticiper ces coûts durables. Dans un contexte où l’absentéisme devient structurel, il est essentiel de développer des solutions visant à limiter son impact économique et social. » déclare Jean-Marc Esvant, Directeur Général Adjoint de Verlingue
Les effets possibles de la réglementation : vers une nouvelle hausse des charges
Un projet de décret envisage de baisser le plafond des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale, le faisant passer de 1,8 à 1,4 fois le SMIC. Cette mesure entraînerait une forte hausse des salariés impactés, particulièrement dans le BTP et l’industrie où plus de la moitié des salariés seraient concernés contre un tiers aujourd’hui. Cela impliquerait une réduction de 8 % des indemnités versées aux salariés en arrêt maladie et transférerait une part importante de la charge sur les entreprises, lesquelles devront supporter un coût de maintien de salaire majoré de 2,9 %.
Cette évolution pourrait exacerber durablement l’impact économique de l’absentéisme pour les entreprises, les incitant ainsi à réévaluer leur politique de gestion des absences et de couverture en prévoyance.
A propos de Verlingue
Courtier en assurances spécialisé dans la protection des entreprises, Verlingue est une filiale du Groupe Adelaïde. Engagé aux côtés des entrepreneurs, Verlingue se donne pour ambition de faire du management des risques et de la protection des collaborateurs un véritable levier de création de valeur et de performance pour ses clients. Implanté en France, en Portugal, en Suisse, au Royaume-Uni, en Italie, et présent via des partenaires dans plus de 100 pays, Verlingue accompagne ses clients, dans la durée et à chaque instant, pour mieux comprendre et anticiper les nouveaux risques afin de concevoir des solutions simples et performantes pour protéger leurs activités (Risques de l’entreprise) et leurs collaborateurs (Protection sociale complémentaire et retraite).
1 500 collaborateurs dont 550 à l’international
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